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Un test pour le télétravail, même pour les plus réticents

  • 4 avr. 2020

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Jusqu’à récemment, le télétravail était quelque chose de marginal : les grandes entreprises s’y mettaient afin d’être cohérent avec une politique de bien-être au travail, ou encore pour faciliter le flex-office.

Dans les petites structures, il était plutôt mal vu par les managers car cela présente plusieurs inconvénients :

  • Il nécessite de mettre en place des outils de communication
  • On ne peut pas “surveiller” la présence d’un salariés, ni son avancement
  • Cela ne permet pas une bonne cohésion d’équipe
  • Il nécessite de mettre en place une charte permettant d’établir certaines règles, et de l’officialiser
  • Il peut créer une tension entre les personnes qui ont la possibilité de faire du télétravail, et celles qui ne le peuvent pas au sein d’une même entreprise.

Avec le Coronavirus et les restrictions imposées par l’État à la mi-mars 2020, toutes les sociétés qui le peuvent sont obligées de s’y mettre, et cela a du bon.

On se rend compte qu’il est possible :

  • De mettre en place des outils en moins d’un weekend
  • De continuer les réunions habituelles au sein des équipes, et en cas de besoin, d’augmenter leur fréquence pour un meilleur suivi des équipes
  • De garder une cohésion d’équipe grâce à des canaux de discussions ”détente” dédiés (proposition de musique à écouter en travaillant, idées recettes de cuisine, photo de son bureau à la maison…), des pièces virtuelles “café”, et pour ceux qui ont l’habitude de fonctionner en discutant avec ses collègues, cela est possible en utilisant une pièce virtuelle pour chaque équipe
  • De proposer du télétravail à tous ceux qui le peuvent sans spécificité administrative (loi modifiée en 2018)

Il reste le dernier point : pour les entreprises incluant à la fois des salariés nécessitant un travail de terrain (essais, mesures, installation, …), ces personnes ne peuvent pas travailler en 100% télétravail, même en période de crise comme actuellement. Ces personnes peuvent en effet être “défavorisées” par rapport aux autres, mais les outils de communications sont communs à tous et peuvent être utilisés par ces personnes. Et pour les tâches qui ne nécessitent pas d’être au bureau, elles peuvent être réalisées en télétravail.

Morgane, pour l’équipe MarCom