Le 11 juin dernier, le Conseil d’Administration du PMI France a été accueilli au Palais du Luxembourg par la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp. Un moment solennel, mais surtout stratégique : faire entendre la voix de toute une communauté professionnelle, celle des chefs de projet.

Derrière les murs historiques du Sénat, c’est une réalité bien contemporaine qui s’est imposée : la gestion de projet est devenue un levier incontournable pour la performance économique, la souveraineté industrielle et la réussite des transitions que traverse notre pays.

Chef de projet : un métier au cœur des défis économiques

Qu’il s’agisse de relocalisation industrielle, de transition écologique, de transformation numérique ou encore de modernisation de nos services publics, rien ne peut aboutir sans pilotage rigoureux, sans méthode, sans coordination. Et donc… sans chefs de projet.

Ce métier est parfois invisible, souvent mal compris, mais il est partout. Il structure, fiabilise, accélère, sécurise. Il transforme les idées en résultats concrets.

Sensibiliser les acteurs publics : une priorité

La rencontre avec la sénatrice a permis d’ouvrir un dialogue lucide sur les besoins à venir :

• 200 000 chefs de projet supplémentaires seront nécessaires en France d’ici 2030.
• Ce besoin structurel appelle une réponse à la hauteur : investir dans la formation, reconnaître les compétences, professionnaliser le métier.

Nous avons plaidé pour une prise de conscience à l’échelle nationale : intégrer la gestion de projet dans les politiques de formation, dans les dispositifs de reconversion, dans l’orientation des jeunes, dans la certification. Car sans projet bien mené, il n’y a pas de transformation réussie.

Former aujourd’hui, pour ne pas subir demain

La France, comme de nombreux pays, fait face à un risque d’écart de talents : les projets se multiplient, mais les profils qualifiés manquent.

Pour y faire face, nous devons :

• Former massivement à la culture projet dès l’enseignement supérieur ;
• Faciliter l’accès aux certifications professionnelles, comme le PMP®, reconnues à l’international ;
• Créer des ponts entre les filières académiques, les territoires, et les entreprises ;
• Valoriser cette fonction comme un vecteur de transformation durable.

 Le PMI France mobilisé

Nous poursuivrons notre dialogue avec les institutions pour :

• Défendre une reconnaissance accrue du métier ;
• Proposer des partenariats pour accompagner les transitions territoriales et sectorielles ;
• Offrir aux jeunes générations des voies d’avenir porteuses de sens, d’impact et d’opportunités.

En conclusion : donner à la gestion de projet la place qu’elle mérite

Le Sénat fut le cadre, mais c’est toute la France que nous voulons toucher. L’avenir ne se subit pas, il se conçoit, il se pilote, il se délivre. Et pour cela, les chefs de projet sont plus que jamais indispensables.

Le PMI France continuera de porter cette voix. Parce que derrière chaque projet réussi, il y a des femmes et des hommes engagés, formés, et reconnus.