Actus
Ce proverbe indien montre de manière très imagée le besoin de considérer les choses autrement et de savoir prendre du recul. Face à une difficulté, nous avons tendance à nous focaliser sur le problème avec le risque surtout s'il est ardu, d'oublier le reste et d'en devenir une obsession. Il devient alors difficile de voir les choses sous un autre angle et nous avons même du mal à accepter d'autres points de vue car qui mieux que nous connait le problème. Il y a même une certaine peur que cela soit interprété comme un signe de faiblesse surtout dans un monde professionnel très compétitif où paradoxalement, l'aspect collectif est de plus en plus mis en avant. Pourtant, nous avons tout intérêt à partager les difficultés afin d'obtenir des visions et des avis différents. C'est aussi un moyen de décharger sa charge mentale et le fait même de verbaliser permet de cerner plus précisément le problème et de le minimiser plutôt que d'en avoir une idée diffuse voire confuse. Ce n'est pas toujours facile surtout si nous avons le sentiment d'être pressés par le temps. Mais là aussi, il faut questionner l'urgence: avons-nous seuls, l'impression de manquer de temps et donc de se mettre sous pression ou est-ce vraiment une demande extérieure et si c'est le cas, quelles en sont les motivations? Chacun peut être tenté de raccourcir des délais alors même que la demande de base ne faisait pas mention d'une quelconque urgence. Au final, la question n'est-elle pas de savoir de quoi avons-nous réellement peur? De ne plus être apprécié? De recevoir un jugement négatif sur notre travail? De ne plus être en phase avec nos valeurs personnelles? Nous pouvons aussi nous demander si nous ne rejouons pas nos peurs d'enfant, période durant laquelle nous avons appris à respecter un cadre que l'on retrouve d'une certaine manière dans le milieu professionnel. Pourtant, même si c'est difficile, cette capacité à gérer les problèmes fait partie des qualités du chef de projet et chaque difficulté rencontrée permet de renforcer cette compétence. Au final, même s'il est difficile de bouger l'éléphant, nous devrions le voir de plus en plus petit au fur et à mesure de notre développement et de voir un environnement d'une autre couleur que le gris.
Bonnes vacances à tous et à toutes.
Bruno Laude
bruno.laude@pmi-france.org
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